Semi marathon de Paris
Arrivée sur Paris vers 8 :00 avec un magnifique soleil qui laisse présager une journée sympathique. Nous sommes déjà dans l’ambiance en prenant le métro avec tous les coureurs en tenue de sport. La rame est bondée. Je rejoins le quartier Carnot (garde républicaine) en face du château de Vincennes pour un premier briefing avec les 150 réservistes qui participent au semi. Pendant ce temps, l’esplanade se remplit des quelques 40000 inscrits. Les départs se succèdent par vagues en différents sas en fonction du temps estimé de course. Le départ groupé avec l’ensemble de mes camarades réservistes m’oblige à partir à 11 :05 dans le sas gris des 1 :55. Du coup, je sais que je vais devoir rapidement dépasser les autres concurrents du sas pour faire mon temps estimé à 1 :42 environ. Il y a tellement de monde que je suis obligé de courir sur les trottoirs pour doubler a peu près efficacement. La sortie du bois de Vincennes s’effectue au 2eme kilomètre dans une ambiance festive rythmée par de nombreux orchestres qui jalonnent le parcours. J’avale les 5 premiers kilomètres sans difficulté particulière sinon le fait de devoir doubler sans cesse des centaines de concurrents. Il commence à faire chaud dans les rue de la capitale entre Nation et Bastille mais je ne peine pas et je maintiens tranquillement mes 12,3 km/h avec des pointes à 13,5 km/h ce qui m’oblige à ralentir le rythme si je veux garder de l’énergie pour la fin. Mes parents m’encouragent alors que je passe devant la mairie de paris au 8eme kilomètre. Toujours aucune fatigue, c’est roulant mais il faut sans cesse doubler et je me rends compte que j’ai déjà du rattraper les 2 sas de départ précédant le nôtre. Le passage sur le quai des Célestins, en bord de Seine, est agréable et les danseuses endiablées nous encouragent ainsi qu’un public sympa tout au long du parcours. Nous retrouvons la forêt de Vincennes dans le 14ème km. C’est à la rue de Charenton que les choses se compliquent avec une petite montée qui fait perdre la moyenne, suivi d’un faux plat qui ne nous quittera quasiment plus jusqu’au retour sur l’esplanade du Château de Vincennes. Au 17eme km, ma moyenne chute inexorablement sans que je puisse lutter efficacement. Les 5 derniers km seront effectués à une allure moyenne de 11,92 km/h. La foule des coureurs est dense et contribue aussi à faire chuter cette moyenne alors même que je zig zag sans cesse pour dépasser les retardataires des sas précédents. Dernière ligne droite route de la Pyramide, je regagne un peu de vitesse mais pas suffisamment pour changer grand-chose. Je termine mon semi en 1 :44’25’’ ; vitesse moyenne : 12,12 km/h ; classement : 7962ème / 34879. Je suis ravi par l'ambiance de cette course même si j’ai perdu du temps à cause de la densité. L’organisation est impressionnante et titanesque. Retour à la caserne pour une petite cérémonie en présence des autorités militaires puis je reprends le métro en famille pour regagner le cœur de la capitale. Je trouve encore la force de faire ensuite 5km à pied (sac à dos bien chargé) pour rejoindre la gare Montparnasse en flânant à 2km/h à travers les rue de Paris dans une atmosphère de printemps. Je m'endors presque en marchant. Une belle expérience à vivre.
Jérôme
Hier se tenait le Semi-Marathon de Paris ;
Temps idéal pour courir, parcours agréable (à noter que le sens de course était dans le sens opposé aux années passées) ; énormément de participants (35314 concurrents recensés, nouveau record pour cette course), ce qui a occasionné quelques embouteillages avant de rentrer dans les sas ; mais les départs étaient bien échelonnés par sas, ce qui a évité les bousculades pendant la course.
L'épreuve a été remportée chez les hommes par le Kényan Vincent Yator (1h00'16'') devant son compatriote Mark Korir. L'Ethiopien Abrha Asefa complète le podium. Et c'est un Français, Hassan Chahdi (1h01'42'') que l'on retrouve à la quatrième place. Chez les femmes, c'est l'Ethiopie qui sort grande gagnante avec trois représentantes sur le podium. Yebrgual Melese (1h09'54'') l'emporte devant Afera Godfay (1h10'08'') et Bekelech Bedada (1h10'13'').
3 membres du R2C participait à cette course ;
Frédéric, qui revenait de blessure, avait pour consigne de son kiné de courir en 6mn/km et a donc terminé en 2h08 ;
Yannick, qui suivait un plan de préparation pour le Marathon de Paris, avait pour consigne de courir en 5'15''/km et a donc terminé en 1h51
Jérôme termine en
Yannick