Marathon de Nantes vu de Damien
Le dimanche 19 avril 2015 se courait le Marathon de Nantes et j’étais le seul à représenter le R2C. J’attendais ce moment depuis longtemps, enfin j’allais pouvoir en découdre avec le bitume nantais. C’était la finalité d’une grosse et longue préparation. Je m’étais entrainé pour faire un chrono en 3h45min soit 5min20/km mais l ’objectif réel était de passer la ligne d’arrivée en moins de 4h.
9h15, départ, la météo est plutôt clémente avec un beau soleil, il fait encore un peu frais et le vent est de la partie. Je m’étais mis dans le SAS des 3h45, mais je décide de partir à mon rythme et de ne pas suivre les meneurs d’allure. Les premiers kilomètres se font tranquillement, à allure régulière, je suis à 5min10/km. En avance sur mes temps de passage, je gère, je ne m’arrête pas aux ravitaillements car je suis équipé et ça m’évite de perdre mon rythme. J’arrive au Jardin Des Plantes, mi parcours, le 1er semi est fait, tout va bien, mais le plus dur reste à faire. Je sors du Jardin Des Plantes, et là, belle surprise, Fredo et Estelle étaient venus en tant que spectateurs et leurs encouragements font du bien au morale, car on parle de la course mais il faut féliciter tout ce public, venu en masse, soutenir les coureurs tout le long du parcours, c’est vraiment génial.
27èmeKm, je m’en souviens, j’ai regardé ma montre, il reste 15km, les jambes se durcissent, les montées piquent les cuisses et désormais je m’arrête à chaque ravito, pas d’autres choix, je suis à sec. Il commence à faire chaud et il y a un vent de face qui oblige à forcer encore plus.
30èmeKm, ce n’est pas une légende, ce 30ème est un vrai calvaire, je m’accroche pour ne pas faire chuter la moyenne mais les kilomètres sont de plus en plus longs et les ponts de plus en plus dur à monter.
35Km, je me fais rejoindre par le groupe des 3h45, j’essaie de m’accrocher mais ce n’est pas possible, ça me met en surrégime, je décide donc de terminer, tranquille, à mon allure, car les crampes sont menaçantes.
38Km, à nouveau dans le Jardin Des Plantes, ça grimpe, c’est l’horreur, il reste 4Km, au mental.
40Km, je revois Fred et Estelle qui m’encouragent, ça booste le morale,
42èmeKm, il reste 200m, et là, c’est le drame: une crampe, je ne peux plus avancer, je m’étire 30sec, je repars, non, ce n’est pas possible, je ne peux plus avancer, je reétire, un spectateur me masse, SUPER SYMPA. Ça me permet de faire les 200 derniers mètres accompagnés d’un coureur qui m’a vu en difficulté.
Et voilà, je franchis la ligne d’arrivée en 3H49min35sec soit une allure de 5min23/km.
En conclusion, ce fut un SUPER MARATHON, il faisait beau et chaud malgré un vent qui rendait l’exercice plus difficile, mais une super ambiance, des spectateurs supers, merci Fredo et Estelle. Juste un bémol sur les ravitos, qui étaient limite surtout l’avant-dernier où il ne devait plus y avoir de gobelets et on se passait les bouteilles pour boire, mais c’est un marathon qui est accessible offrant des tarifs avantageux pour le train et l’hôtel.