Ballade-Rando le long des bords de l'Erdre
Après 1h30 de train, arrivée au coeur de la capitale verte, Nantes, pour une ballade-rando sur les bords de l'Erdre ; François 1er disait d'elle que c'est "la plus belle rivière de France" ; un coin de nature en pleine ville.
Le ciel est couvert mais pas de pluie annoncée pour ce matin. Départ de la rando depuis cet écrin de verdure et d'eau qu'est le jardin des plantes ; jardin scientifique autant que d'agrément, il est une référence dans le monde entier, notamment pour sa collection de camélias et a été labellisé "Jardin Remarquable". Après un petit café près de l'étang du "baigneur" de Jean Jullien, nous flânons au gré des chemins pour y découvrir les oeuvres magnifiques de Claude Ponti, et Johann le Guillerm. Au son de la corne de ralliement d'Armel, nous nous regroupons pour traverser la ville jusqu'à l'île de Versailles.
Née du curage de l'Erdre en 1831, l'île de Versailles est un Jardin japonais qui a l'avantage de faire paraître plus grands des espaces limités et de mettre en valeur les plantes de terre de bruyère bien acclimatées sous le climat tempéré nantais. Nous traversons ces paysages naturels en miniature, succession de tableaux mis en scène par l'art du "caché-révélé" et composés des trois éléments : le végétal, le minéral et l'eau.
Nous quittons l'île de Versailles, ses péniches et ses bateaux amarés tout autour, pour retrouver les bords de l'Erdre que nous suivons piano piano, et profitons de toute la variété des paysages verdoyants et chatelains, subtil mélange de nature et d'histoire.
Septième kilomètre et nous voilà dans le parc floral de la Beaujoire pour notre pique-nique du midi ; nous nous installons sur les hauteurs d'un amphithéâtre fleuri, André profite de l'occasion pour féliciter tous les marcheurs du club et nous trinquons, dans la rigolade, à la bonne marche du R2C.
Nous dévorons nos salades et sandwiches et terminons par un café, que déjà, quelques gouttes de pluie nous avertissent qu'il est temps de rentrer. Nous plions bagages dans la hâte et prenons le chemin du retour. Le caddie d'Arlène, qui transportait l'intendance, rend l'âme dès la sortie du parc et c'est à bras-le-corps que les garçons ramènent les restes du caddie et l'intendance.
Nous rentrons d'un bon pas malgré une bonne averse et terminons notre ballade-rando au café de la gare pour le verre de l'amitié offert par le club.
C'est déjà l'heure de monter dans le train, nous sommes réjouis, contents et heureux de cette sortie pas comme les autres.